Acheter un bien à louer en Espagne : est-ce rentable ?

Introduction : L’Investissement Immobilier en Espagne à des Fins de Location

Acheter un bien immobilier pour le mettre en location, aussi appelé investissement locatif, séduit de nombreux investisseurs européens. L’Espagne, en particulier, s’impose depuis plusieurs années comme l’un des marchés immobiliers les plus attractifs du continent grâce à sa douceur de vivre, ses régions ensoleillées, sa stabilité économique croissante et une fiscalité encore favorable sous certains aspects. Mais quelles sont les véritables opportunités à saisir ? Quels sont les risques et les bénéfices à anticiper ? Ce guide détaillé et exhaustif s’adresse à toute personne envisageant l’achat d’un bien immobilier pour la location en Espagne.

Pourquoi l’Espagne séduit-elle les investisseurs immobiliers ?

L’Espagne attire chaque année des millions de visiteurs et de nouveaux résidents, ce qui explique une forte demande locative, particulièrement dans les grandes villes, les côtes et les destinations touristiques. Plusieurs éléments renforcent l’attrait du pays :

  • Climat méditerranéen avec plus de 300 jours de soleil par an dans de nombreuses régions.
  • Qualité de vie : coût de la vie abordable, gastronomie, culture riche, infrastructures modernes.
  • Marché dynamique : prix immobiliers compétitifs dans de nombreuses zones en comparaison avec le reste de l’Europe de l’Ouest.
  • Facilité d’accès grâce à de nombreux vols internationaux et à la mobilité intra-européenne.
  • Stabilité du marché locatif due à la demande touristique et à la mobilité des expatriés.

Ce sont autant de facteurs qui stimulent la rentabilité d’une acquisition immobilière destinée à la location, qu’elle soit de courte durée (location saisonnière) ou de longue durée.

Panorama du marché immobilier espagnol : régions et villes à privilégier

L’Espagne est un pays à la fois vaste et diversifié. Avant d’investir, il est crucial de cibler une région ou une ville où la demande locative est forte, mais aussi où les perspectives de valorisation immobilière sont intéressantes. Voici un aperçu des principaux marchés en Espagne pour un investissement locatif.

Barcelone et sa métropole

Barcelone, capitale cosmopolite de la Catalogne, attire aussi bien les étudiants, expatriés, entreprises et touristes. Son dynamisme économique est incontestable, mais la ville impose désormais des règles strictes concernant la location touristique. Les investissements sont donc plus orientés vers la location longue durée ou le logement étudiant. Les quartiers prisés incluent l’Eixample, Gràcia, Poblenou et Sant Martí.

Madrid : la capitale aux multiples facettes

Madrid conjugue tradition et modernité. Centre névralgique économique, universités de renom, qualité de vie et transports efficaces : la capitale garantit une importante demande en location longue durée. Les zones prisées sont Salamanca, Chamartín, Chamberí et Retiro.

La Costa del Sol : Malaga, Marbella et environs

La « Costa del Sol » offre un climat enviable toute l’année et attire une clientèle internationale, notamment pour les locations saisonnières mais aussi de plus en plus pour la location annuelle grâce à l’essor du télétravail. Marbella et Estepona affichent des prix élevés, mais Malaga reste accessible.

Les îles Baléares et Canaries

Ibiza, Palma de Majorque, Tenerife et Grande Canarie sont des destinations phares pour la location touristique. La législation locale devient cependant plus exigeante, et il est important de bien se renseigner avant d’investir.

La Costa Blanca (Alicante, Valence)

Avec des prix attractifs et une demande locative forte, surtout à Alicante et Valence, la Costa Blanca séduit de nombreux investisseurs. Le climat, la diversité culturelle et l’augmentation des vols low-cost jouent en faveur de la région.

Typologie des investissements immobiliers locatifs en Espagne

Un projet d’investissement locatif peut prendre différentes formes en Espagne. Chacune a ses spécificités, ses avantages et ses contraintes.

La location saisonnière ou touristique

Très populaire en bord de mer et dans les grandes villes touristiques, la location saisonnière consiste à louer son bien à la nuit ou à la semaine via des plateformes spécialisées. La rentabilité brute y est supérieure à la location classique, mais elle s’accompagne d’une gestion plus intensive et de règlementations municipales strictes. Attention à la nécessité d’obtenir une licence touristique (licencia turística) qui n’est délivrée que sous conditions dans certaines villes.

La location longue durée

La location résidentielle traditionnelle, sur des périodes de plusieurs mois ou années, est la formule la plus stable et la moins risquée. Elle s’adresse aux locaux, étudiants, jeunes actifs, familles ou expatriés souhaitant s’installer à l’année. Les revenus sont réguliers et la gestion, plus simple.

La colocation

Face à la hausse des prix de l’immobilier et à la demande croissante des étudiants et jeunes actifs, la colocation connaît un réel essor dans des villes comme Madrid, Barcelone ou Valence. Cette solution optimise la rentabilité d’un bien en multipliant les loyers individuels.

La location d’appart-hôtels et résidences services

Certains investisseurs optent pour des biens dans des résidences qui proposent des services à la carte : piscines, réception, entretien… Ce sont des produits d’investissement « clé en main », dont la gestion est généralement assurée par un exploitant professionnel. Toutefois, le rendement peut être moindre, car les frais de gestion sont plus élevés.

Légalité et fiscalité concernant la location en Espagne

Statut juridique : le choix de la structure d’achat

Il est possible d’acheter un bien à titre personnel, en indivision, via une société (espagnole ou étrangère) ou encore dans le cadre de l’investissement via une SCI. Selon le profil de l’investisseur, chaque solution a ses avantages fiscaux et juridiques, notamment en matière de transmission, de gestion ou d’imposition sur les revenus locatifs. Pour la plupart des particuliers, un achat en nom propre demeure la voie principale, mais un conseil avisé en amont est fortement recommandé.

Les licences et réglementations locales

L’Espagne décentralise une grande partie des règles liées à la location, notamment touristique, au niveau des Communautés autonomes ou des municipalités. Obtenir une licence touristique pour faire de la location saisonnière ne va donc pas toujours de soi (systèmes de quotas, obligations d’équipements, déclarations, limitations…).

Imposition sur les revenus locatifs

Les revenus générés par la location d’un bien en Espagne sont imposables en Espagne, même pour les non-résidents. L’imposition dépend du statut fiscal de l’investisseur :

  • Résidents fiscaux en Espagne : ils déclarent les loyers dans l’impôt sur le revenu espagnol ;
  • Non-résidents (par exemple, Français, Belges, Néerlandais domiciliés dans leur pays) : imposition forfaitaire sur les revenus de source espagnole, sans bénéficier de toutes les déductions des résidents.

La convention fiscale franco-espagnole ou belgo-espagnole permet d’éviter la double imposition. Notez également l’obligation de déclarer en France (ou dans le pays de résidence fiscale) selon la réglementation locale.

Pour la location de logements résidentiels, certaines déductions de charges sont admises (intérêts d’emprunt, entretien, impôts locaux, etc.), mais sous des conditions précises. Les locations touristiques, elles, peuvent être soumises à la TVA.

Autres taxes et charges

Outre l’impôt sur le revenu, le propriétaire est redevable de l’impôt foncier local (IBI ou Impuesto sobre Bienes Inmuebles), la taxe sur la collecte des ordures ménagères, parfois la taxe de séjour, et l’impôt sur la fortune pour les patrimoines importants. Les frais de copropriété, d’assurance et de gestion viennent s’ajouter à la fiscalité stricto sensu.

L’acquisition d’un bien en Espagne pour la location : étapes clés et précautions

Préparation du projet et recherche du bien

Définir précisément ses objectifs est primordial : location saisonnière ou annuelle, rentabilité souhaitée, type de locataire, degré d’autonomie dans la gestion, budget, localisation… Une étude de marché locale est vivement conseillée avec l’aide de professionnels agréés.

Visites et vérifications techniques

Les visites sur place doivent s’accompagner d’un diagnostic rigoureux : état général, conformité électrique, normes de sécurité, isolation phonique et thermique (particulièrement important dans les édifices anciens). Comptez également sur l’examen de la situation juridique du bien (absence de dettes, conformité administrative, etc.).

Négociation, compromis et acte définitif

Après négociation, les parties signent un compromis : le contrato de arras, équivalent du compromis de vente, prévoit généralement le versement d’un acompte de 10%. L’acquéreur doit alors obtenir un NIE (Numéro d’Identification d’Étranger), ouvrir un compte bancaire en Espagne, éventuellement solliciter un prêt immobilier. L’acte définitif est passé chez le notaire (escritura pública).

Assurances et sécurisation de l’investissement

Souscrire une assurance propriétaire non-occupant permet de se prémunir contre les sinistres, dégâts des eaux, incendies, et même loyers impayés. La vérification des profils de locataires et la rédaction de contrats solides sont également recommandées pour sécuriser l’investissement.

Rentabilité locative en Espagne : calculs, tendances et facteurs d’influence

Comment calculer la rentabilité d’un bien locatif ?

La rentabilité brute d’un investissement locatif correspond au rapport entre le loyer annuel perçu et le coût total d’acquisition du bien (frais inclus). La rentabilité nette, quant à elle, tient compte de toutes les charges : impôts, taxe foncière, gestion, entretien, vacance locative, assurance, etc. Elle doit être évaluée avec soin pour éviter les mauvaises surprises.

Facteurs qui influencent la rentabilité

  • L’emplacement : critère décisif. Quartiers centraux, bien desservis, proches des écoles ou des plages garantissent une meilleure occupation.
  • Type de bien : appartement, studio, villa, immeuble de rapport…  Le choix impacte la cible locative et le ticket d’entrée.
  • Période de l’année : la location saisonnière est cyclique, avec de forts pics et des périodes plus creuses. En longue durée, l’occupation est plus stable.
  • Gestion du bien : en direct ou par l’intermédiaire d’une société de gestion, les coûts diffèrent : prévoir entre 8% et 20% de frais selon le niveau de prestation.
  • Législation locale : contraintes réglementaires, limites de prix, fiscalité… Certains marchés sont plus encadrés que d’autres.

Chiffres-types de rentabilité selon les régions

En Espagne, la rentabilité brute moyenne d’un bien destiné à la location longue durée varie, selon les sources et les régions, entre 3,5% et 6%. Les zones hyper touristiques peuvent viser 8% à 10% en location saisonnière, mais la gestion et les charges y sont plus élevées. Les grandes capitales plafonnent souvent entre 4% et 5% en raison du prix d’acquisition plus élevé, alors que les villes « secondaires » affichent de meilleures performances.

Gestion locative à distance : solutions et astuces

Pour les investisseurs non-résidents qui ne souhaitent pas s’impliquer au quotidien dans la gestion de leur bien, il existe plusieurs solutions professionnelles.

Mandat de gestion locative

Le mandat permet de déléguer la gestion courante à un acteur local : recherche et sélection des locataires, état des lieux, encaissement des loyers, gestion des sinistres, déclaration fiscale. C’est une solution « clé en main », rassurante mais plus coûteuse.

Assistance ponctuelle pour la location saisonnière

Certains propriétaires préfèrent gérer la distribution via des plateformes, mais recourent à une société spécialisée pour la remise des clés, l’accueil, le ménage ou le dépannage technique. C’est un bon compromis entre autonomie et tranquillité.

Digitalisation de la gestion

L’Espagne est un pays très connecté. De nombreux outils en ligne permettent désormais d’automatiser une grande partie de la gestion locative : paiement à distance, signature électronique, messagerie instantanée, assistance technique, etc. Le recours à des professionnels locaux compétents reste néanmoins vivement conseillé.

Frais annexes à anticiper dans un achat locatif en Espagne

En plus du prix d’acquisition et des charges courantes, il est essentiel d’anticiper l’ensemble des frais afférents pour évaluer la rentabilité réelle d’un projet :

  • Frais de notaire et d’enregistrement : de 8% à 13% selon la région, le type de bien et le statut d’acheteur (neuf ou revente).
  • Honoraires d’agence.
  • Frais bancaires et d’hypothèque le cas échéant.
  • Taxes foncières, charges de copropriété, taxe sur les ordures.
  • Assurances.
  • Frais de gestion et d’entretien.
  • Potentielles périodes de vacance locative (délais entre deux locataires).
  • Travaux de rénovation ou de mise aux normes.

Prévoir une enveloppe pour les imprévus ou l’actualisation du mobilier en location saisonnière est recommandé.

Risque et précautions : sécuriser son investissement locatif en Espagne

Les principaux risques identifiés

  • Non-paiement des loyers ou litiges juridiques avec les locataires.
  • Périodes de vacance locative (marché sur-offre, saisonnalité, crise économique).
  • Règlementations évolutives (notamment sur les locations touristiques, quotas de licences, restrictions administratives).
  • Difficultés de revente ou moins-value en cas de retournement du marché.
  • Fiscalité et charges imprévues (changements législatifs).

Bonnes pratiques pour limiter les risques

  • Favoriser l’emplacement pour limiter la vacance locative.
  • Bien connaître la demande locale (profils de locataires, saisonnalité, niveau de loyer acceptable).
  • Réaliser tous les contrôles juridiques et techniques avec l’aide de professionnels locaux qualifiés.
  • Souscrire aux assurances adaptées (loyers impayés, multirisque habitation, responsabilité civile).
  • Anticiper la fiscalité réelle (simulation fiscale avant achat, prise en compte de la convention bilatérale entre la France/la Belgique/etc. et l’Espagne).
  • Considérer la gestion professionnelle pour plus de tranquillité, surtout à distance.

Comparaison avec d’autres marchés immobiliers européens

Il est pertinent de comparer les opportunités et la rentabilité du marché espagnol avec d’autres destinations européennes telles que la France, la Belgique, ou le Portugal.

Prix d’achat

Les prix de l’immobilier en Espagne restent globalement plus attractifs qu’en France ou en Belgique, en particulier en dehors des grandes capitales. Cela limite la mise de fonds initiale nécessaire pour investir et améliore mécaniquement la rentabilité brute.

Rendement locatif

Les taux de rendement affichés en Espagne sont généralement plus élevés, tant dans les zones urbaines que touristiques, du fait de la demande et des prix d’achat encore raisonnables. Il est cependant plus difficile d’obtenir des licences de location touristique, surtout dans les destinations phares, ce qui nécessite parfois de réorienter son projet vers la location annuelle.

Législation et fiscalité : atouts et contraintes

La fiscalité locale présente à la fois des avantages pour les non-résidents (imposition sur les revenus de source espagnole seulement) et des points d’attention (complexité, évolutions fréquentes). Comparativement au Portugal, l’Espagne reste attractive mais propose une fiscalité un peu moins incitative sur la location meublée à long terme depuis plusieurs années. La stabilité du cadre juridique est néanmoins rassurante pour les investisseurs.

Impact du contexte international sur le marché locatif espagnol

Les évolutions mondiales (sanitaire, géopolitique, environnementale) ont des répercussions sur le marché immobilier espagnol à plusieurs niveaux :

  • Inflation et politiques monétaires : la hausse des taux d’intérêt peut freiner le recours au crédit immobilier, mais aussi limiter l’offre de logements disponibles à la vente, ce qui soutient le marché locatif.
  • Nouveaux modes de vie : essor du télétravail attirant une clientèle étrangère à l’année, recherche de biens avec espace extérieur ou connectivité améliorée.
  • Tourisme international : les épisodes sanitaires majeurs influencent la demande saisonnière, mais le retour à la normale est rapide dans les destinations phares de la péninsule ibérique.
  • Transition écologique : réglementation renforcée sur la performance énergétique, ce qui peut nécessiter des travaux de rénovation sur les biens anciens.

La résilience du marché espagnol, sa capacité d’adaptation et la « valeur refuge » de l’immobilier encouragent cependant toujours l’investissement à long terme.

Étude de cas : exemples d’investissements réussis

Investissement locatif à Valence

Un acquéreur a acheté, en 2023, un appartement de 70 m² dans le quartier de Ruzafa, pour 195 000 €. Après rénovation et ameublement (20 000 €), il décide d’opter pour la location longue durée, à 1 050 €/mois. Les revenus locatifs annuels sont donc de 12 600 €, et la rentabilité brute d’environ 6%, la rentabilité nette (déduite des frais et charges annuels estimés à 2 400 €) s’élève à près de 5%.

Location saisonnière à Malaga

Un investisseur choisit Malaga, séduit par l’aéroport international et la vie culturelle. Il investit 250 000 € dans un appartement avec vue mer, obtient la licence touristique, et propose à la location à 120 € la nuit, avec un taux d’occupation moyen de 60% sur l’année (environ 220 nuits). Les revenus annuels atteignent 26 400 €, la rentabilité brute approche les 10%, mais la gestion est plus complexe et les charges (ménage, turnovers, impôts) atteignent près de 30% des revenus bruts.

La colocation à Madrid

Dans la capitale, un investisseur achète un grand appartement de 110 m² pour 320 000 €, le divise en quatre chambres et cuisine commune. Chaque chambre est louée entre 500 et 600 € par mois. Le total des loyers grimpe à 2 200 € mensuels, soit 26 400 € par an, pour une rentabilité brute clairement supérieure à 7%. Après charges de gestion, la rentabilité nette demeure très attractive comparée à une location classique, tout en limitant la vacance locative.

Perspectives et évolutions du marché locatif espagnol

La dynamique du marché espagnol reste très positive pour les années à venir, sous l’effet conjugué d’une demande locative soutenue, de l’attractivité internationale croissante, de flux touristiques record, et du maintien de prix d’achat inférieurs à ceux observés dans d’autres pays d’Europe occidentale.

Néanmoins, investir en Espagne exige de savoir s’adapter :

  • Renforcement des réglementations sur la location touristique, notamment dans les grandes villes ou sur les îles.
  • Evolution des attentes : recherche de qualité, nouveaux usages (coliving, télétravail), logements écoresponsables.
  • Montée en puissance de la concurrence étrangère, qui entraîne parfois une hausse locale des prix de l’immobilier.
  • Régulation progressive du secteur par les autorités pour soutenir le logement à destination des locaux.

L’investisseur avisé saura anticiper ces tendances et sélectionner des biens qui sauront conserver leur attractivité sur le moyen et le long terme.

Conseils de pro pour réussir son achat locatif en Espagne

  • Renseignez-vous en profondeur sur le marché local et ne négligez pas l’assistance d’un expert agréé pour négocier, contrôler et sécuriser la transaction.
  • Visitez toujours le bien et son environnement : qualité des parties communes, tranquillité, accessibilité, proximité des commodités.
  • Évitez d’acheter dans l’urgence : le marché espagnol propose de nombreuses opportunités, il convient de ne pas céder à la pression et de garder la tête froide.
  • Anticipez la fiscalité et les charges récurrentes sur plusieurs années.
  • Privilégiez les zones où la demande locative est stable : centres urbains, quartiers étudiants, zones très touristiques disposant de licences, etc.
  • Réalisez une étude de rentabilité détaillée, en intégrant tous les postes de dépenses.
  • Envisagez une gestion locative professionnelle pour maximiser la tranquillité et la sécurité de votre investissement.
  • Restez informé des évolutions juridiques et fiscales dans la région concernée.
  • Pensez à la revente : la liquidité potentielle de votre investissement est un gage de sécurité supplémentaire.

Conclusion : L’investissement locatif en Espagne, une opportunité raisonnée

Acheter pour louer en Espagne demeure, en 2024 et à moyen terme, une stratégie immobilière particulièrement pertinente pour l’investisseur avisé, à condition de se préparer méthodiquement et de s’entourer de conseillers expérimentés tout au long du processus.

La demande locative y est structurellement forte, dans les grandes villes comme sur les côtes, et le pays offre une diversité de produits allant du studio étudiant à la villa de luxe en passant par l’appartement urbain ou la maison « seconde résidence », pour tous les profils d’investisseurs.

Il convient néanmoins de garder à l’esprit la complexité des législations locales, l’évolution permanente du cadre réglementaire, et la nécessité de bien anticiper la fiscalité pour optimiser la rentabilité nette de son investissement.

En préparant soigneusement chaque étape de son achat, en s’appuyant sur un réseau de professionnels compétents et reconnus, l’investisseur maximisera ses chances de réussite et pourra profiter d’un patrimoine solide, d’une rentabilité attractive et, pour certains, du plaisir de séjourner dans sa propre résidence espagnole.

Que votre objectif soit la constitution de revenus réguliers, la diversification patrimoniale, la transmission ou la résidence secondaire à valeur d’usage, l’Espagne vous offrira d’excellentes opportunités – pourvu d’agir avec discernement et préparation.

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